Les cloisons sont un élément de construction quasiment incontournable dans une habitation. Mais sauriez-vous définir quels sont les différents types de cloison qui existent ? Afin de définir ce que c’est exactement, il est primordial de définir ce qu’elle n’est pas. Par exemple, un mur porteur n’est pas une cloison. Il s’agit donc d’une paroi verticale qui sert à délimiter des espaces.
Les fonctionnalités des différents types de cloison :
D’une épaisseur généralement comprise entre 5 et 15 cm, la cloison peut avoir trois fonctionnalités différentes. D’abord, la cloison peut être distributive : elle définit les axes de circulation au sein de l’habitation, elle a donc une fonction d’agencement. Ensuite, la cloison peut être séparative : dans ce cas-là, elle sert à séparer les parties communes de l’espace habitable. Elle a de meilleures performances mécaniques et phoniques que la cloison distributive. Enfin, la cloison amovible est essentiellement décorative, elle permet de moduler l’espace. Cette dernière s’apparente davantage à du mobilier qu’à un élément de construction.
Les techniques de pose des différentes cloisons :
D’autre part, il existe une classification des cloisons en fonction de la technique de pose. La cloison humide, forme la plus traditionnelle, consiste à assembler des éléments (briques, carreaux, parpaings…) à l’aide de liant humide. Ce liant est généralement du mortier mais il peut aussi être du plâtre ou de la colle. La cloison humide a pour avantage d’être solide et de résister aux chocs mais elles nécessitent un temps de séchage relativement long avant d’être opérationnelle.
De son côté, la cloison sèche, qui comme son nom l’indique, est montée à sec, est plus rapide à mettre en œuvre. Il s’agit d’un assemblage de plaques de parement ou de panneaux alvéolaires montés par vissage sur une structure rigide (en bois ou métallique). L’avantage de la cloison sèche est qu’elle permet de couvrir des hauteurs sous plafond importantes et de grande surfaces et engendre peu de poussières lors du montage.
La composition des différents types de cloison :
Nous pouvons également classifier les cloisons en fonction de sa composition. D’abord, la cloison creuse se compose de plaques de parement montées sur une ossature. L’intérieur de la cloison creuse est donc logiquement vide. Il est cependant possible d’y insérer un isolant phonique ou bien thermique. Parmi les avantages de la cloison creuse, on retrouve le fait de pouvoir faire circuler facilement des câbles et des canalisations. Cela permet de les faire circuler discrètement et de manière plus esthétique.
La cloison pleine, quant à elle, se compose d’éléments pleins. On ne peut donc ni y ajouter de l’isolant ni y faire circuler des câbles et canalisations. Si malgré tout on souhaite y faire passer des fils électriques, il faut impérativement réaliser une saignée ou ajouter une goulotte apparente.
Maintenant que vous en savez un peu plus sur les types de cloisons, nous allons évoquer les principaux matériaux utilisés en construction. Il s’agit de la cloison plaques de plâtre ou autrement appelé placo, la cloison alvéolaire ou nid d’abeille, la cloison en carreau de plâtre, la cloison en béton cellulaire et la cloison en brique.